Etude commanditée par
Direction des Affaires Culturelles de l'Océan Indien
Pilotage de l'étude
Centre d'Intervention Culturelle
Etude réalisée par
Véronique Ascencio
Rieul Latchoumy
PREAMBULE
Le Centre d’Intervention Culturelle après avoir été gestionnaire de la Salle Guy Alphonsine et à ce titre porteur de projets pour la danse, a souhaité en 2012 se repositionner comme une association de promotion des cultures chorégraphiques.
C’est donc très volontiers qu’il a accepté en novembre, la proposition de la DAC OI de travailler à la préfiguration d’un Pôle Ressources et Actions pour la Danse. L’enjeu n’était pas tellement d’assurer une place dans le paysage culturel réunionnais que de lancer des chantiers pouvant en nourrir la cohérence de développement, pour que chacun puisse envisager l’avenir avec sérénité.
En effet, le bouillonnement du genre dans l’île depuis quelques années n’est plus à questionner. Il suffit de s’en référer aux 3 festivals actuellement installés, (chacun ayant en outre une identité forte), à la douzaine de compagnies professionnelles en exercice, à la cinquantaine de structures d’enseignement (dont les 4 antennes du CRR) disséminées sur tout le territoire, à la pratique scolaire (classe option, championnat UNSS) toujours aussi soutenue.
Aujourd’hui il s’agit davantage de réfléchir aux moyens d’une unité qui porte solidairement la discipline dans la recherche de l’excellence à tous les niveaux. Dans cette optique, la création d’une structure ressources et actions pour la danse à la Réunion (voire dans l’Océan Indien à terme), peut s’avérer fondamental.
C’est pour débattre de l’utilité et du contenu de cet outil devant se mettre à la disposition de toutes les parties prenantes du monde de la danse, qu’il a décidé d’engager des rencontres de terrain avec tous les participants du dynamisme actuel du secteur (Compagnies, Structures d’enseignements, Classes d’éducation, Dépositaires de patrimoines, Salles de spectacles, Organisateurs d’évènements…) pour recueillir leurs témoignages, leurs besoins et attentes.
La tâche s’est révélée ardue tant les difficultés à disposer des fichiers, à établir des contacts, à fixer des rendez-vous ont été nombreuses, sans parler d’une évidente réticence de certains organismes à se prêter au jeu.